coucou nous revoilou,

Pas facile de tenir un journal de bord quotidien, surtout que les cinq derniers ont été difficiles, nous avons dépassé les 1000kms,

et la fatigue commence à se faire sentir.

De plus nous avons eu deux étapes particulièrement difficiles. Étapes dans un paysage un peu plus commun, car après les méandres encaissés et les falaises escarpées, paradis des grimpeurs, des premiers kilomètres du DANUBE, nous avons roulé pendant deux jours dans la plaine aux cultures céréalières diverses et variées. En outre nous devions affronter une bise soutenue d'ENE, et comme notre direction était ENE, vous pouvez imaginer le topo.....

Autre difficulté, comme le région est moins touristique, les campings sont moins nombreux. Les dispositions sanitaires ne sont pas encore totalement levées en Bavière, elles sont en cours (terrasses ouvertes depuis deux jours et camping, c'est aléatoire....). cela nous complexifie la tâche et difficile de programmer les étapes.

Mardi dernier nous avons roulé 97,5 kms.... trop dur.... à l'arrivée la madame n'a pas pu descendre de vélo, elle s'est laissé tomber et le vélo par dessus... trop fatiguée. Le regret de cette étape est que nous n'avons pas pu profiter de la ville d'ULM comme il se doit, juste une photo pour une ville aussi belle, avec une cathédrale dont la flèche est la plus haute d'Europe.

Depuis deux jours nous avons repris des étapes à taille humaine etnous profitons de très beaux paysages, (à voir dans l'album photo) et châteaux magnifiques au détour du chemin,

Avant hier étape à NEUBOURG sur DONAU, ville magnifique,

Ensuite longs trajets sur la digue bordant le Danube, c'est poussiéreux et monotone,

Aujourd'hui on retrouve un Danube sauvage, avec les gorges que nous avons emprunté en bateau au départ de l'abbaye de Weltenberg, avant d'arriver à WEILHEM, superbe,

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Arrivée ce soir à REGENSBURG (RATISBONNE pour les français) pour une journée de visite et de repos, il faut dire que la balade au temps du CORONAVIRUS est d'une tristesse indéfinissable, les villes et villages sont morts et déserts, les GASTHAUS sont tous fermés, seuls sont ouvertes quelques terrasses et marchands de take away, je pense que les contraintes, acceptées ou subies par la population, sont plus sévères qu'en France. Pour l'instant cela ne nous gêne pas tros dans notre périple, campings (çà s'améliore), commerces alimentaires et restauration en terrasse fonctionnent, Notre attestation de vaccination nous est régulièrement demandée.

Peut être à demain pour la journée de repos